Élève d'un professeur des Beaux-Arts de Bordeaux il y a de nombreuses années (1969-1972), j'ai repris les pinceaux il y a quelques mois (décembre 2022). Avant de libérer ces derniers au gré des inspirations, je prends souvent modèle sur mes nombreuses photos, prises en France et à Saint-Pierre-et-Miquelon, mon lieu de résidence actuel.
À titre d'exercice en peinture à l'huile, j'ai repris trois portraits célèbres. La jeune fille à la perle de Vermeer, le désespéré de Courbet (1ᵉʳ prix au concours du mois d'août 2023), la jeune Afghane, d'après la célèbre photo de McCurry (Prix coup de cœur au concours international de Art certificat 2023)
Après avoir côtoyé l'acrylique pour retrouver le mariage des couleurs et un peu de technique, j'ai du mal aujourd'hui à quitter la peinture à l'huile. Elle est plus douce, plus subtile. Elle enseigne la patience. Que la toile soit peinte en une heure (brouillard à la Turner), ou en un mois, (version grande de la jeune Afghane aux yeux verts par la technique des glacis), le plaisir est le même. Enfin, la peinture de portrait m'attire de plus en plus.
Je peins entre deux heures et huit heures par jour, sans oublier les indispensables pauses hebdomadaires ou estivales.